Deux modes d’implantation des maisons
L’implantation avec cour perpendiculaire à la route résultant d’un usage agricole.
L’alignement sur rue : sur une parcelle plus étroite, la maison est implantée en front de rue en mitoyenneté et présente sur l’espace public, une façade en pignon.
S’adapter à la pente : les murs de soutènement, un patrimoine bâti à part entière
L’inscription dans la pente impose une adaptation de l’architecture au relief. Chaque fois que l’instabilité d’un talus se faisait menaçante ou qu’une rupture dans la pente a été nécessaire pour l’aménagement d’un chemin, d’une habitation, d’un jardin ou pour faciliter le travail de la culture ou de la fauche, des murs maçonnés ou en pierre sèche ont été édifiés.
Les liaisons à l’intérieur des bourgs et villages
Insérées dans ou entre les murs de soutènements, les liaisons constituent les points de passage obligé et permettent de relier le bas et le haut des villages. Elles se matérialisent sous différents aspects : escalier, rampe, carrérot (ruelle en béarnais), herrade en Bigorre, ou « pas de mule ».
Les chemins
Dans les villages, entre les villages ou autour des villages, les chemins forment un réseau dense.
Empruntés en permanence pour les échanges entre communautés, pour les accès aux quartiers de jardins, de moulins, de granges et de prairies de fauche, ces chemins ont nécessité une mise en œuvre de grande qualité.