"Zéro pesticide" dans ma commune
Partenaire dans la gestion durable de leur territoire, le Parc national des Pyrénées a accompagné les communes dès 2010 dans la mise en œuvre de l’abandon de produits phytosanitaires utilisés pour l’entretien des espaces communaux dans le cadre du programme « zéro pesticide ». Financé par l'Agence de l'Eau Adour Garonne et la région Occitanie, ce programme est à l'oeuvre dans cinquante et une communes du Parc national en 2016.
Depuis 2010, le programme "Zéro pesticide" est décliné en deux volets :
L’accompagnement des communes dans la mise en œuvre d’un plan de désherbage alternatif
- Conseils pratiques sur la conception paysagère,
- Formation des agents communaux aux méthodes alternatives aux produits chimiques : paillage, désherbage manuel, désherbage thermique, plantes couvre-sol…
- Guide conseil sur l'aménagement et l'entretien des cimetières à destination des élus (ci-dessous),
- Mise à disposition d’outils de communication : panneaux, affiches…
La sensibilisation des particuliers
Encouragés à opter pour le "zéro pesticide", les particuliers sont aidés par un guide sur le jardinage au naturel disponible en mairie des communes impliquées. Des animations sont également organisées à l'attention des populations de toutes les vallées.
Découvrez en images la présentation du programme "Zéro pesticide".
UTOPY fleurs locales
Dans le souci de préserver la biodiversité via le programme « Zéro pesticide », ou la réalisation de l'Atlas de biodiversité communal, la commune d'Arrens-Marsous s'est inscrite dans une démarche « Utopy » ou « Utilisation de la flore des Pyrénées ».
Accompagnée du Parc national des Pyrénées, du Conservatoire botanique des Pyrénées et de Midi-Pyrénées et du Lycée de l’Horticulture et du paysage Adriana, la commune a fait appel à des habitants volontaires pour réfléchir aux espèces locales pouvant s’adapter aux espaces verts du village. Des espèces sauvages locales ont été récoltées autour de la commune et mises en culture. Ces fleurs ont ensuite été replantées dans les espaces publics. Plus adaptées au climat local, elles résistent mieux aux conditions montagnardes que les espèces horticoles et demandent moins d’entretien.
Au printemps, les habitants et les scolaires ont participé aux premières plantations. Cette démarche bénéficie d’une subvention de la Fondation de France.
Cette expérimentation se poursuivra jusqu'en 2018.