Très certainement arrivée il y a deux ans lors de travaux, cette plante ornementale se développait en lieu et place des espèces locales. De nombreux pieds au stade végétatif ou en fleurs avaient déjà colonisés soixante-dix mètres carrés au niveau d’une buse qui passe sous le départ du sentier menant à Aumar depuis le parking d’Aubert.
Selon un protocole établi par le Conservatoire botanique national des Pyrénées et de Midi-Pyrénées, les agents du Parc national ont procédé à l’arrachage des plants, les plants arrachés ayant été évacués sous sac étanche. Son expansion par rizome la rend particulièrement délicate à éradiquer, des morceaux ayant pu rester dans le sol.
Au printemps 2024, un grattage superficiel de la zone concernée stimulera la banque de graines potentiellement présente dans le sol afin de faire germer les graines en dormance et de pouvoir les arracher à postériori.
Un suivi dans le temps sera réalisé afin de prévenir toute reprise sur le secteur concerné.
Au gré des activités humaines, les espèces animales et végétales tendent à coloniser de nouveaux espaces au détriment des espèces locales. Une vigilance accrue de la part de tous est donc nécessaire pour préserver la biodiversité qui fait la richesse du territoire.