La Marmotte a passé la majeure partie de l’hiver dans son terrier, en hibernation.
Cet écureuil terrestre vit en groupe social, comme les loups. Elles étaient nombreuses à cohabiter sous terre, jusqu’à 21 individus dont une femelle et un mâle dominants, puis des adultes subordonnés, des jeunes de un an et des marmottons.
Depuis la fin mars, la marmotte est sortie d’hibernation. Des facteurs endogènes (horloge biologique) et peut-être certains facteurs extérieurs l’ont sortie de son état léthargique qui leur permet de diviser par 20 leurs besoins énergétiques.
Pendant un mois, assez peu active, elle a remis doucement son organisme en route. Progressivement, elle « refait du gras ». Fleurs, surtout, feuilles, tiges… son métabolisme particulier lui permet de doubler en poids entre le printemps et l’automne.
Fin avril, est survenu le pic de reproduction mais attention, les femelles ne sont disponibles qu’une journée dans l’année (oestrus)...
40 jours après l’accouplement, les marmottons naissent, nus et aveugles et sont allaités (40 à 50 jours), dans le terrier, jusqu’à leur sortie entre mi-juin et mi-juillet.
Vigilant et craintive, la marmotte n’en reste pas moins observable mais aussi identifiable en montagne, elle qui alerte ses congénères d’un danger imminent (approche d’un prédateur tel que l’aigle, renard…) par son sifflement caractéristique.