Alors que la saison des amours des Gypaètes barbus bat son plein, il est toujours mal venu qu’un tiers ait l’envie de s’approcher du territoire déjà occupé par un couple de casseurs d’os.
Excessivement territoriaux, chaque binôme occupe un secteur à géométrie variable, fonction de la morphologie du terrain et des barrières naturelles (lignes de crêtes, vallées…).
Choisissant chaque année l’un des nids qui a accueilli précédemment avec succès leur progéniture, ils n’en restent pas moins « possessifs » avec l’ensemble de leur domaine vital.
Ils continueront à visiter les autres aires tout au long du cycle de reproduction et à les utiliser à des fins de stockage de nourriture et marquage territorial.
La venue d’un nouveau Gypaète au sein de leur territoire entraine intimidation, combats toutes plumes hérissées et serres en avant. Ils s’essaient de s’attraper par les serres lors d’impressionnantes pirouettes aériennes. L’un d’eux se retourne, serres en avant, et ils s’agrippent par les serres. Ils tournoient vers le sol où le combat se poursuit même parfois.
Malgré tout, il arrive que des trios se forment, le plus souvent 1 femelle et 2 mâles pour assurer l’élevage d’un jeune. Les relèves n’en sont que plus fréquentes.
Partenaire du plan national d’actions « Gypaète barbu » le Parc national assure le suivi des 19 couples de casseurs d’os présents sur son territoire (66 couples en France) tout au long de son long cycle de reproduction (10 mois).
Plus d'infos:
www.pyrenees-parcnational.fr/fr/des-connaissances/le-patrimoine-naturel/faune/gypaete-barbu