Surnommé « bouquet parfait », l’inflorescence dense de l’œillet barbu (Dianthus barbatus L. subsp. barbatus) peut regrouper jusqu’à trente fleurs. Avec leurs nuances rose vif, voire fuchsia, elles s’expriment pleinement en juillet et août.

Il ponctue les landes et prairies rocailleuses du massif, ou encore les lisières forestières, avec ses nuances rose vif, voire fuchsia, qui s’expriment pleinement au mois de juillet et d’août…

Essentiellement pyrénéenne, cette plante sauvage orophyte, autrement dit inféodée aux massifs montagneux, préfère les sols siliceux, plutôt acides, ni trop secs, ni trop humides et surtout les altitudes élevées, entre 1 500 et 2 500 mètres, même s’il est possible de l’observer dès l’étage montagnard.

Symbole de l’amour fidèle, aussi appelé « œillet des poètes », certainement en référence aux nombreux vers qui le citent, Dianthus barbatus est très prisé comme plante ornementale, tant et si bien qu’il en fait les frais… 

S’agissant d’une espèce dite de « préoccupation mineure » [LC], selon la méthodologie définie par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), c'est-à-dire avec faible un risque de disparition à l’échelle du territoire métropolitain comme des Pyrénées françaises du reste, elle n’est pas pour autant à l’abri d’une cueillette excessive qui pourrait porter atteinte à certaines populations ne comptant qu’un petit nombre d’individus…

Pour rappel, la cueillette d’espèce sauvage est strictement  interdite en zone cœur du Parc national des Pyrénées