A voir les ventres rebondis des femelles évoluant sur les hauteurs de Cauterets et du Pla de Prat, de bonnes nouvelles ne devraient pas tarder...
Jusqu’alors en groupe, la future maman a d’abord tendance à rejeter son cabri de l’année précédente. Elle s’isole un peu pour la mise bas, dans un endroit escarpé, à l’abri des prédateurs.
Les premiers cabris pourraient être observés d’ici quelques jours. Ils seront souvent très difficiles à déceler du fait de leur pelage cryptique (d’une couleur proche de celle du milieu naturel) dans cet habitat rupestre estival de haute-altitude.
L’hiver clément, la ressource alimentaire disponible et la parfaite appropriation de leur habitat sont des éléments importants dans le succès de la reproduction.
En 2018 : 15 cabris étaient nés sur le territoire du Parc national des Pyrénées