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Un organisme saproxylique dépend, pendant une partie de son cycle de vie, d’arbre moribond ou mort, debout ou à terre, ou de la présence d’autres organismes saproxyliques comme les champignons.

Les coléoptères comprennent 400 espèces connues réparties dans plus de 200 familles. 20% des espèces de coléoptères appartiennent au cortège saproxylique, comprenant plus de 2 500 espèces.

 

La Rosalie des Alpes (Rosalia alpina) adulte mesure de 15 à 38 millimètres. Son corps est recouvert d’un duvet bleu cendré. Elle a en général trois taches noires veloutées sur les élytres. Elle se trouve en montagne dans des hêtraies, et en plaine sur des saules ou des frênes.

 

 

Le Benibotarus alternatus mesure de 9 à 12 millimètres, présente des élytres rouges vif, le thorax, la tête et les antennes sont d’un noir brillant. Il se développe sous les écorces des troncs et des souches très cariés de résineux. 

 

Le Peltis Grossa mesure de 11 à 19 millimètres. De couleur noire, de forme ovale, le corps déprimé dorso-ventralement, il colonise les écorces de sapins ou de hêtres.

 

Le Tragosome (Tragosoma depasarium) adulte mesure de 18 à 36 millimètres. Son corps est brun noirâtre ou ferrugineux, peu luisant. Il vit dans les peuplements matures de pins à crochet. Le trou d’émergence (tunnel qu’il creuse après la métamorphose pour aller se reproduire) est assez caractéristique. De forme ovale, on peut y glisser le petit doigt !

Comportement

Les coléoptères saproxyliques ont une capacité de dispersion étonnante. Selon les espèces, ils peuvent voler de un à deux kilomètres en un seul vol.

Régime alimentaire

Ils se nourrissent de bois morts ou moribonds dans lesquels ils logent, ainsi que d’organismes qui s’y trouvent, comme les champignons. Le Benibotarus est prédateur d’autres insectes xylophages.

Reproduction

Ils se reproduisent à l’intérieur de la cavité où ils logent. La période de ponte se déroule de juillet à fin août. L’essentiel de leur vie se déroule en état de larve, pendant trois à six ans. Parvenu à l’âge adulte, ils ne vivent que de un à trois mois, et meurent peu après l’accouplement.

Préservation

Ce sont des espèces rares dont certaines sont protégées. Ils participent au recyclage de la matière organique et sont absolument nécessaires au bon fonctionnement des écosystèmes forestiers. Grâce à leur action, les végétaux trouvent sous des formes assimilables, les éléments nutritifs nécessaires à leur croissance.  Ils sont reconnus pour être d’intéressants bio-indicateurs de « naturalité » des forêts. 


Source URL: https://www2.pyrenees-parcnational.fr/node/14024